vendredi 18 juillet 2014

La Rochelle La Rochelle !



La Rochelle folks ! La Rochelle !

Copenhague now, parce que j'ai enchainé, et que l'été va être musical et tout plein de bonnes surprises.
Mais La Rochelle. 

Quel bonheur on ne vous le cache pas que d'avoir pu participer à cette drôle de chouette de fête cette année pour les 30 ans de ce festival historique, créé par feu Jean-Louis Foulquier, qui aura été au centre des attentions cette année suite à sa récente disparition.


                                    


Quel bonheur et que de rencontres incroyables, que de concerts, que de bières, que d'histoires à raconter aux petits-enfants dans 60 ans si c'est pas trop mélangé là-dedans avec celles qui viendront. On fera en sorte que non.

Que de, mais pourtant seulement 4 jours sur le vieux port, deux concerts effectués et des disques distribués aux personnes qui passaient là. L'EP vous savez, qui vient d'arriver, avec cette incroyable pochette travaillée par Frank Loriou. 




Distribution, donc. Michel Jonasz d'abord. C'était vendredi soir, on ouvrait pour ce très grand bonhomme, toujours aussi épatant sur scène. Accueil public drôlement chaleureux, on n'était pas peu fiers, les frangins étaient dans la salle, on allait fêter ça comme il fallait derrière dans le grand patio backstage de la grande scène.



Interview vidéo avec les jeunes des Francoreporters entre les balances et le show :




Le lendemain repos, errements dans les rues bondées de La Rochelle et serrages de paluches/rigolades avec les collègues du chantier des Francos pour l'apéro : AuDen, Le Noiseur, BigFlo et Oli, Natas Loves You, Feu! Chatterton, MmMmM, Lior Shoov, Chat, Elephanz, Jabberwocky, Blind Digital Citizen. On est tout une petite troupe et c'est la teuf. 

Sont sympas tous, on se retrouve avec AuDen après notre concert ensemble à Paris en mai. Lui, il fait la grande scène devant 15 000 personnes entre Renan Luce et Gaëtan Roussel et Stromae le lundi. On se retrouve avec Le Noiseur, pour qui mon gars Raphaël Thyss joue, lui qui m'accompagne également sur scène lorsque nous sommes en en formule complète. 

On se retrouve avec BigFlo et Oli, les incroyables rappeurs toulousains qui buzzent à gogo ces mois-ci avec leurs tubes à centaines de milliers de vue. Good job les gars.



On se retrouve avec les Natas Loves You, les copains du Pop In à Paris, qui ont la chance d'ouvrir pour la grande Anne Sylvestre le dimanche soir.

On croise également Philippe Prohom, notre coach scénique au Chantier des Francos, pis on boit des coups ensemble.

Nous on reste pas tard, parce que le lendemain, on a un autre concert, aux aurores cette fois-ci, à la chapelle Fromentin. Faut qu'on soit en forme, d'autant que le type pour qui on ouvre, et ben c'est pour nous un exemple incroyable : c'est Pierre Lapointe, super star québécoise.

Qu'on rencontre donc, aux aurores, chapelle Fromentin. A qui on file un disque. Sacré bonhomme, ô combien sympathique. Son talent, il nous le fait voir juste après notre show, en se mettant seul au piano  pis en chantant : les yeux qui me mouillent, les sanglots je les ravale, j'ai l'impression de revivre ma découverte de chansons comme Vienne ou Drouot de Barbara, pris d'émotions aussi immenses que jouissives. Et vive la chanson triste. Pour toujours. Ca fait jouir, voyez.



Pierre Lapointe donc. Faut aller le voir à Paris au mois d'octobre, il sera à nouveau en piano-voix, et il vous fera chialer aussi.

On croise au cours du même concert les chouettes bloggeuses Sabine et Annaïg, respectivement de www.rocknfool.net et www.leblogdelablonde.com, deux excellents blogs musicaux. C'est précieux, c'est rare.

Elles font un résumé de la matinée par ici :


Pis ensuite on part faire la sieste, pour passer une bonne dernière soirée avant le redépart pour Paris lundi midi. Reteuf au patio. Re-rencontres, on croise le patron des Francos, Gérard Pont, on dit bonjour à Féloche, on se met un chouia de champagne dans la tête, mais raisonnablement, ça serait pas très sain. Le départ, c'est demain.

Il faut que je remercie ici avec grand joie toutes celles et ceux qui auront contribué à cette drôle de chouette de fête pour les 30 ans du festoche. L'équipe du chantier des Francos d'abord, Florence et Emilie qui ont fait un boulot remarquable. Olivier de l'Arcadi. Mon gars Alexandre Bourit, qui m'a accompagné avec talent dans les tranches de rigolades et de folksongs pendant tout le weekend, guitare en main, sourire aux lèvres. Alma Forrer, gracieuse au possible, qui était ma guest sur Peut-être que nous serions heureux. Et puis les copains qui ont fait le déplacement depuis partout, depuis Paris. 

La Rochelle.

Drôle de chouette de fête. Pis on a hâte de la remettre.












lundi 7 juillet 2014

Nomination pour le prix Félix Leclerc 2014 !



Chers amis !

J'ai l'immense honneur et privilège d'être nominé pour le prix Félix Leclerc, qui récompense chaque année en France et au Québec le travail d'un artiste "en développement", pour lui permettre de grandir encore un peu plus sous le regard bienveillant du père Félix.

Félix Leclerc, c'est notre Woody Guthrie à nous. Un immense personnage pour moi. Comprenez l'émotion.




Félix c'est le p'tit gars de La Tuque au Québec, le petit gars de la campagne qu'avait pas l'âme pour aller loin dans l'art de couper le bois ou tenir le magasin d'outillage familial. Qu'avait la vocation qu'à moitié pour finir curé. Qui alors a tenté l'aventure des mots, petit à petit, travaillant son écriture dans les nouvelles, les chansons, avant de se mettre à les proposer à qui voulait entendre, dans les "rues sales et transversales" de Montréal, chères à son compère Georges Dor.

"Je ne suis pas un chanteur, je suis un homme qui chante."
Adieu les doux canons de la variété de l'époque, des époques.

Félix Leclerc, c'est l'Amérique en français, c'est la chanson comme art populaire, qui vient du peuple, "par le peuple et pour le peuple", poésie du gars de la bâtisse du bout du dernier bloc avant la forêt. 

Notre Woody Guthrie à nous.

La mer n'est pas la mer
C'est un gouffre sans fond
Qui avale les garçons
Par les matins trop clairs

On ira au Québec un jour, promis, p'tèt même qu'on s'y installera. C'est ça ou l'Oklahoma.

Résultat des courses ce vendredi à La Rochelle, dans le cadre des Francofolies, où nous avons drôlement hâte de jouer !